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VOYAGE D'ÉTUDE 2013 : LE CARNET DE VOYAGE

Ce carnet de voyage a été réalisé par Pierre Constant et Vincent Marolleau. Il est publié après validation par les enseignants-chercheurs encadrant : Pr. Christian Jost et Dr. Jean Morschel.

 

Jour 1 - Auckland, 13 avril 2013.

 

Après un temps de vol d’environ 6 heures, nous avons débarqué à l’aéroport international d’Auckland. Température au sol : 18°C ; c’est un peu « frais » pour des Tahitiens fraichement débarqués ! Une fois les vans récupérés, nous sommes partis visiter Auckland. Au programme : urbanisation et transports de la ville d’Auckland. Nous avons pu remarquer que cette ville dynamique manquait un peu de charme : c’est en fait un assemblage hétéroclite d’architectures urbaines très diverses, passant sans transition de l’ancien au moderne; Auckland reste néanmoins une belle ville, surtout de nuit ! La ville d’Auckland jouit en revanche d’un vaste et efficace réseau de transports en commun : trajets et horaires de bus définis, rien à voir avec Tahiti. De toute façon, là-bas, même les réseaux routiers sont clairs et bien organisés ! A 14h00, première heure possible de « check-in », Mr. JOST, quelques filles et moi-même sommes allés prendre possession de nos chambres dans l’hôtel Ibis Budget Airport, pour y déposer les affaires et préparer la répartition des chambres de quatre ; puis à 16h00 nous sommes retournés en ville pour récupérer les autres. Mais Vincent, deux autres amis et moi voulions profiter au maximum de la journée et nous donc avons décidé de rester jusqu’au soir ; nous rentrerions par nos propres moyens. Nous nous sommes fixés alors un objectif qui nous tenait à cœur : atteindre le bout du port d’Auckland pour aller admirer le coucher de soleil. Pari lancé, pari tenu ! Après une heure à traverser la ville nous nous sommes retrouvés sur les quais, de l’autre côté du Harbour Bridge of Auckland ! Après avoir admiré un magnifique coucher de soleil, nous sommes retournés vers la Skytower pour prendre un taxi qui nous a ramenés à notre hôtel. Nous avons terminé la soirée autour de quelques bières, entre potes.

 

Bilan de cette première journée : Cela a été pour la majorité d’entre nous, la découverte d’une grande ville moderne, propre, aux transports bien organisés, aux quartiers variés, des affaires, quartier commerçant et touristique, quartiers résidentiels cossus ou de logements plus populaires. Une ville sûr en apparence, où nous n’avons jamais été inquiétés et la police est si discrète qu’on ne la voie pas. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jour 2 : Trajet Auckland/Tauranga/Rotorua, 14 avril 2013.

 

Aujourd’hui, départ prévu à 08.00 am. Pas d’exposé ce matin, faute d’espace approprié à l’hôtel Ibis, mais un « briefing » / exposé du programme par M . Jost sur le parking de l’hôtel, « dans les roues » des vans. 

Direction donc le port de Tauranga, ville portuaire qui a connu une forte expansion dans les années ’90 grâce à sa spécialisation dans l’import/export. On a donc pris la route... dans le brouillard ! Je dois dire que c’était assez cool en fait ! Cela donnait de beaux paysages, et beaucoup d’entre nous se sont remémorés les multiples films d’horreurs tels que « The Mist ». En parlant de paysages, dès la sortie d’Auckland nous sommes passés d’un paysage urbain à un paysage rural. S’enchaînaient alors des champs de culture prêts à accueillir les cultures d’hiver, des parcelles d’élevages de bœufs et de moutons, mais également beaucoup de forêts plantées par l’homme. Point commun entre tous ces éléments de paysages ? Ils sont tous structurés, encadrés et organisés, les parcelles étant délimités par des haies donnant une image de bocage. En route pour Tauranga, nous avons fait un petit détour pour faire un arrêt au village de Waihi, bordé d’une longue plage qui se termine par des falaises. Très différente de nos plages polynésiennes, celle-ci s’étend sur plusieurs kilomètres de sable blanc. L’eau ? Comme vous pouvez vous en douter, elle était froide ! L’intérêt de cet arrêt improvisé a été de nous montrer les aménagements côtiers, notamment le système de stabilisation des dunes littorales par la plantation d’espèces végétales et le contrôle d’accès des visiteurs par des chemins en bois sur pilotis. On constate en effet une érosion côtière qui a fait reculer le trait de côte et devenait menaçant pour les villas cossues qui jalonnent ce littoral de fond de baie. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après cet arrêt pédagogique, les vans reprirent leur route vers Tauranga, traversant cette fois des paysages de bocage de plantations fruitières et plus particulièrement de pommes et de kiwis, ceux que l’on retrouve sur les étals du marché de Papeete ! il était temps de faire une pause pique-nique à Tauranga même. Avec les copains nous sommes allés manger dans un parc au bord de la plage ; avec le climat doux et en cette journée de dimanche, beaucoup de gens et de familles se prélassaient dans ce parc situé sur un tombolo au pied de la presqu’île dominée par le Mont Mauganui. Ville portuaire d’exportation des produits agricoles de la région, Tauranga est aussi une ville industrielle d’usines de transformation, de pâte à papier, de raffinerie et de stockage de produits pétroliers, tout en étant une ville touristique et balnéaire abritant sur sa côte plusieurs marinas.

 

Après cette agréable pause repas, nous avons repris la route vers Rotorua cette fois. Arrivés aux environs de Rotorua en fin de journée, nous avons pu enfin apprécier (lol) avec la spécialité de cette région : l’odeur d’œufs pourris! Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle « Sulfure City » ! Et c’est un ciel bas et menaçant et une fine pluie fine qui nous ont accueilli. Il y faisait nettement plus froid qu’à Auckland !

 

Bilan de la journée : une grande variété de paysages passant d’openfield de terres d’élevage bovin entre Auckland et Hamilton aux bocages de parcelles plus petites bordés de haies et de grands arbres, dont de magnifiques cèdres, puis vers Tauranga à de l’arboriculture fruitières. Une côte de résidences et tourisme balnéaire où alternent falaises et plages aménagées pour lutter contre l’érosion marine, jusqu’à la ville de Tauranga en pleine expansion cumulant activités portuaires d’export, activités industrielles et activités touristiques. De riches enseignements concrets, sur le terrain.

 

Jour 3 : Rotorua, 15 avril 2013.

 

Journée pluvieuse aujourd’hui. Nous avons débuté la journée avec un exposé, présenté avec un Power point, de Nunu, Roïti et Carole sur « le volcanisme dans la région de Rotorua ».L’exposé s’est fait dans leur appartement (nous logeons dans des appartements aménagés, pas très chers et très confortables !). Au cours de cet exposé nous avons notamment appris que l’île du Nord est réputée pour ses propriétés volcaniques, et que c’est dans la région de Rotorua que cette activité est la plus intense. La Nouvelle-Zélande a su tirer parti de ses ressources tant au niveau touristique et que par l’exploitation de cette énergie renouvelable qu’est la Géothermie. 

 

En 2002, ce ne sont pas moins de 2 millions de touristes qui ont visités la région (source ?) ; et 7% du chauffage de la NZ est d’origine renouvelable (géothermie, mais aussi éolien et solaire). Après cet exposé enrichissant, nous nous sommes mis en route pour le parc aux geysers de Wai-O-Tapu ! Arrivés là-bas, nous avons directement été voir le célèbre geyser de « Lady Knox ».pot, Mais ce dernier manquait un peu de « punch » : l’eau est juste montée à la façon d’une fontaine... En fait la réaction a été provoquée par un animateur qui a laissé tomber dans le cratère un bon kilo de... ? savon ! Nous avons tout de suite enchaîné avec la visite du parc... visite très intéressante à vrai dire. Nous avons pu voir plusieurs sources d’eaux bouillonnantes et des mares de boue projetée par les gaz et l’ébullition. Grâce aux brochures et aux explications de nos excellents guides, nous avons appris que les différentes couleurs d’eau avaient un lien avec les différents minéraux extraits des sources. Ainsi, la réaction chimique en rapport avec l’arsenic donne à l’eau une couleur verte, le souffre lui donne une couleur jaune, etc. Au total, ce sont bien trois heures que nous avons passées dans ce parc. Terminée la visite, nous avons repris la route pour un arrêt casse-croûte dans le centre-ville de Rotorua.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis direction l’Agrodome et une visite sur une remorque tirée par un tracteur. La valorisation des activités agricoles par le tourisme, un concept imaginé par un fermier qui depuis plus de vingt ans a multiplié les activités, exposés et démonstrations, sur l’élevage du mouton, la tonte, la culture fruitière, etc. avec au terme de la visite, comme pour chaque attraction en NZ, l’incontournable boutique de souvenirs.. Intéressante certes, mais dommage que, comme toutes les activités en Nouvelle-Zélande, ça soit tellement tourné vers le tourisme. Lors de cette sortie nous avons pu approcher des vaches, des moutons, des béliers, des cerfs, des biches mais également des lamas ! Nous avons aussi pu goûter à du jus de kiwi nature et à du vin blanc de kiwi : un vrai délice ! A la fin de cette visite nous sommes rentrés pour profiter d’un bain thermal bien mérité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bilan de la journée : Une journée riche en découvertes et de compréhension de l’activité volcanique toujours impressionnante pour des néophytes. Un voyage au cœur du rift de l’île du Nord et entre les hautes croupes de plusieurs centaines de mètres d’épaisseur de cendres volcaniques, sculptées par l’eau et le temps, qui jalonnent ce rift de Tauranga à Taupo et un peu au-delà. Résultat des éruptions explosives émettrices de milliards de tonnes de cendres du Tangariro depuis 250 000 ans.

Jour 4 : Trajet Rotorua / Taupo, 16 avril 2013.

 

Pour bien débuter la journée, un exposé présenté par Taharoa et Tahia sur « la géothermie de la région de Rotorua », et un cours de géomorphologie volcanique de M. Morschel ! Finie ces deux activités, direction la charmante petite ville de Taupo à 80km de Rotorua. Arrivés dans la région de Taupo, le flair de nos fins limiers nous permis de découvrir une ferme d’aquaculture de crevettes. Particularité de cette ferme ? Elle utilise le reste des eaux thermales pour remplir les bassins à bonne température pour les crevettes ! Malheureusement cet endroit était purement touristique et donc payant et nous nous sommes contentés d’observation des bassins de l’extérieur et des explications de nos encadrants. Un repas vite fait, bien fait en moins d’une heure dans une auberge où trônait un authentique hélicoptère russe Sikorski qu’on n’a pas manqué de visiter. Au menu : salade du chef, spaghettis bolognaises, hamburgers au cerf, lasagnes au cerfs et rosbif de cerf. Bon appétit ! Il a fallu faire vite car nous avions RDV avec deux chercheurs du GNS Science, Te Ao Pü, à 14h00.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le but de GNZ Science est but est de comprendre les processus du système terrestre et les ressources naturelles, et de les traduire en avantages économiques, environnementaux et sociaux. , deux chercheuses, devrions-nous dire, qui plus est ... françaises, ce qui a peu reposé nos méninges de l’anglais.. Agnès Mazot est une volcanologue et assure la surveillance et le suivi d’un réseau de stations d’observation et d’enregistrement des tremblements de terre sur l’ensemble de la Nouvelle-Zélande. Son équipe surveille également les glissements de terrain ainsi que les tsunamis. Isabelle Chambefort, quant à elle, s’occupe de la géothermie, géologie et géographie physique du territoire. Elle nous a également fait une présentation avec diaporama sur la géothermie et nous avons appris qu’Auckland était situé sur une zone volcanique active productrice d’énergie géothermique qui alimentait en grande partie la ville. Son travail consiste à repérer le terrain, faire de la stratigraphie, mesurer les altérations, étudier les fluides et cibler les terrains dans le but d’effectuer des forages en toute sécurité. Cette agréable et enrichissante visite de plus de deux heures fut conclue par quelques photos de groupe et le cadeau d’un ouvrage sur la perle de Polynésie édité par l’UPF offert par M. Jost au nom de l’UPF aux deux chercheurs pour les remercier.

 

Après avoir repris la route, la visite fut prolongée par un aperçu à partir d’un point de vue panoramique, des impressionnantes installations de récupération et de traitement de l’énergie géothermique qui s’étire sur des centaines de kilomètres de tuyauteries dans les vallées voisines de Taupo. Enfin, sous la pluie toujours, nous avons rallié Taupo où nous avons logé dans un superbe Motel, le Barcelona, pour seulement 3000XPF par personne (pas d’autres hébergements disponibles nous dirent nos GO ; nous avons apprécié, même si nous n’en demandions pas tant et certains préférerons par la suite les Auberges de jeunesse).

 

Bilan de la journée : Des paysages volcaniques grandioses, certes sous la pluie, mais avec avec des arrêts explicatifs qui nous ont permis de mieux comprendre la formation des reliefs de la région, grâce aussi aux explications des chercheurs en volcanologie et en géothermie. 

Jour 5 : Trajet Taupo / Wellington, 17 avril 2013.

 

En route pour Wellington, la capitale ! Après le traditionnel briefing du matin, c’est parti pour 500 kms de route... et un RDV avec Monsieur l’Ambassadeur de France en Nouvelle-Zélande qui nous accordait un entretien exceptionnel à 15h. ​

 

Une chose intéressante dans la comparaison entre Tahiti et la Nouvelle-Zélande : la notion des distances. A Tahiti, nous avons tendance à dire que les distances entre Paea/Papeete ou Presqu’île/Papeete sont longues ; en Nouvelle- Zélande, la distance « loin » débute vers les 150 à 200 km. Nous trouvons assez constructif de noter toutes ces petites différences entre les deux pays. Petite pause déjeuner à 10h30 dans un Subway, suivi plus tard par un court arrêt au Mac Donald, où quatre d’entre nous avons « été retardés » dépassant l’horaire de départ, ce qui a conduit M. Jost à nous faire la blague d’avancer d’un kilomètre avec le van, nous obligeant à courir pour les rejoindre. Arrivée à Wellington à 14h30, quelque petite appréhension nous habitait en attendant de rencontrer Monsieur l’Ambassadeur. Dans l’ascenseur et les couloirs nous arrangeâmes nos tenues et préparâmes nos questions. Durant la rencontre, l’Ambassadeur nous a exposé en quelques points clés le rôle et le statut d’un ambassadeur. Pour lui, être ambassadeur c’est 5 choses : représenter, diriger une équipe, négocier (même si ce n’est qu’une part infime de ses fonctions car ce sont généralement les spécialistes qui s’en occupent, l’ambassade fourni uniquement le décor pour que les choses se passent au mieux), coopérer et, avoir des projets. Se sont ensuivis une suite de discussions et questions entre lui et nous, relatives à Tahiti, mais également des questions d’ordre plus générales (comme le montant de son salaire... qui est correct, mais démultiplié par des primes !). A notre question sur son avis quant à l’inscription de la Polynésie française sur la liste des pays à décoloniser, l’Ambassadeur Francis Etienne nous a longuement et très clairement expliqué la position de la France qui était en la forme et la manière opposée à ce processus sans qu’il y ait eu consultation préalable de la population. Discussions ouvertes également sur les souhaits de développer les relations entre Tahiti et la NZ, mais également entre notre université et les universités néo- zélandaises. La réunion s’est achevée par des paroles et un geste de remerciement de M. Jost qui a transmis les salutations de notre président de l’UPF, et a remis de sa part à Monsieur l’Ambassadeur un cadeau spécial, un Toe’re des Marquises. ​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Durant le séjour à Wellington nous allons dormir en YHA (Auberge de Jeunesse) et je dois dire que je trouve cette solution plus sympa et conviviale que les hôtels, sauf qu’il n’y en a pas partout !

 

Bilan de la journée : Beaucoup de route avec un temps maussade, mais une rencontre exceptionnelle de plus d’une heure et trente minutes avec l’Ambassadeur, le Conseiller culturel et scientifique ou « COCAC », M. Raphaël Pont, le Délégué représentant la Nouvelle-Calédonie et deux chargés d’affaires de l’ambassade. 

Jour 6 : Wellington, 18 avril 2013.

 

Aujourd’hui est un jour spécial : nous avons visité durant toute la matinée la Victoria University of Wellington ou VUW. Arrivés un peu en avance, nous en avons profité pour visiter rapidement les lieux. De ce que nous avons pu voir (et ce n’est qu’une petite partie): 3 cafétérias (dont une faisait également librairie), une très grande bibliothèque universitaire, des canapés et des fauteuils partout, mais également un distributeur d’argent attiré notre attention. Nous avons été conduits dans une salle de cours pour être accueillis à bras ouverts par le directeur de la School of Geography, Environment and Earth Sciences de l’université, le Pr Rewi Newham. Après un assez long et impressionnant mot de bienvenue en maori, il est repassé à l’anglais ; on a pu constater donc qu’il maîtrisait la langue locale et surtout que nous Tahitiens, le comprenions. Se sont ensuivies les présentations avec diaporama et les descriptifs des filières par les Directeurs des Programme, en Development Studies:Prof John Overton, Environmental Studies: Dr Ralph Chapman, Geography: Dr Sara Kindon ainsi que des Postgraduate Coordinators en Geography: Prof Phil Morrison et en Physical Geography: Bethanna Jackson & Kevin Norton.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À la suite de ces présentations, nous avons visité plusieurs laboratoires répartis sur quatre étages. Nous avons appris également que le Centre de recherche et des expéditions géographiques en Antarctique, l’Antarctic Research Center, avait ses quartiers au sein du département de géographie. Nous avons visités 4 laboratoires, mais un a particulièrement attiré notre attention car il abrite un microscope électronique à balayage de particules (coûtant environ 140 millions XPF). Nous avons terminé cette rencontre par des discussions sur les différentes possibilités d’échanges entre la Victoria University et l’UPF. La visite fut clôturée par un pot et une collation offerts par la School tandis que M. Jost et M. Morschel distribuaient les brochures de présentation de l’UPF à tous leurs collègues ainsi qu’un livre sur la perle de Polynésie, tandis que nous récupérions les programmes d’étude, tous un peu retournés par cette incroyable rencontre avec près de 10 professeurs de 9h à presque 13h. ​

 

L’après-midi fut consacrée à la visite du célèbre musée Te Papa Tongarewa de Wellington. Les gens ont souvent tendance à dire à Tahiti que les musées sont ennuyants... Je défie quiconque de me dire la même chose après avoir visité le Te Papa ! Très riche, Te Papa est divisé en plusieurs étages et espaces avec des thématiques dédiées. Ainsi nous avons pu visiter une salle traitant de la constitution de la Terre (animations vidéo sur les effets du soleil sur notre planète, mise à disposition de comparatif des différents métaux des couches de la terre, etc.), une autre salle traitant de la nature (exposition d’un vrai calamar géant, plusieurs espèces animales à découvrir), et une autre sur les caractéristiques géographiques de la NZ (nous avons pu entrer dans une maison simulant un tremblement de terre). Mais la dernière salle était en fait une grande partie du 4ème étage dédié à la culture maori dans laquelle nous avons pu nous émerveillé devant les collections d’armes et d’artefacts d’époques, d’une reconstitution d’un marae cérémoniel et d’une maison communautaire, mais également beaucoup de photos d’époques ! Également beaucoup d’interactivités au sein de ces différentes salles car tout est sujet au ludique (comme la maison aux tremblements de terre) et à la participation pour mieux comprendre les choses.  ​​

Jour 7 : Trajet Wellington / New-Plymouth, 18 avril 2013.

 

Autant les exposés se faisaient rares les derniers jours à cause de la route à faire et des rendez-vous, autant ce matin nous avons eu droit à trois exposés ! Le premier était un exposé sur « l’urbanisation de Wellington », le second traitait de « la culture maorie d’hier à aujourd’hui », et le troisième parlait des « parcs nationaux en NZ » (restreint à l’île Nord). Direction New Plymouth, distance aussi longue que Taupo/Wellington. ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​

 

En cours de route nous nous sommes arrêtés au parc de Victoria Lake pour voir les canards, les oies, les cygnes et les katikati (une espèce de « poulet » néozélandais avec un cri s’apparentant à celui d’une fille effrayée). Après une heure de pause dans ce parc, nous avons repris la route pour... nous perdre. Mais nous perdre de manière pédagogique, comme nous l’on apprit nos professeurs ! Ben oui, au lieu de rester fidèles à notre carte, nous avons préféré cette fois le GPS qui nous a fait faire un détour au milieu de nulle part sur de petites routes de campagne (sans doute le calcul d’un itinéraire plus court qui n’est pas le plus rapide) ! L’environnement de Stephen King ? Exactement ça ! Mais comme on est fort, on a réussi à retrouver notre chemin. Mais pourquoi New Plymouth ? Parce qu’on voulait observer le Mont Taranaki, un énorme volcan ! Pendant qu’on le cherchait, on s’est rendu compte qu’en fait il était sous les brumes... Génial quand même (oui, c’est ironique) ! Après tout c’est logique : il fait froid et il pleut depuis que l’on est arrivé dans ce pays ! Nous avons quand même pris l’initiative (malgré le risque de tomber en panne d’essence !) de prendre le chemin menant au Mont. Après avoir évité de justesse « Sonic » (un petit hérisson), nous avons atterri devant une pension de riches. Le patron nous a alors certifié qu’on en avait encore pour longtemps avant d’arriver au Mont Taranaki. La jauge d’essence ayant rendue l’âme (on était sur réserve, oui...) et l’heure tardive, nous avons opté pour faire un petit arrêt pédagogique... devant le panneau descriptif du Mont Taranaki ! Finalement, nous sommes arrivés à l’YHA de New Plymouth à 18h00. Région froide et pluvieuse, mais ambiance conviviale et chaleureuse entre nous depuis le début du voyage, c’est ça l’aventure ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bilan de la journée : Pas grand-chose... beaucoup de route (plus de 400km), beaucoup de pluie, donc peu de vue et peu de sortie. Dans ces cas-là on dort, pendant que les profs conduisent... 

Jour 8 : Trajet New-Plymouth / Auckland, 20 avril 2013.

 

Départ à 8h00 aujourd’hui pour rentrer sur Auckland. Oui, c’est déjà la fin du voyage car il ne nous reste que deux jours pour profiter de la Nouvelle-Zélande. Alors pour profiter au maximum de ce temps restant, les professeurs nous ont réservé une surprise : une visite dans les Waitomo Glowworms caves (les grottes des vers luisants à Waitomo) ! Mais avant cela, petit détour d’une vingtaine de kilomètres « au pif géographique » de M. Jost et arrêt pédagogique à la plage de la Parininihi Marinal Reserve de la région de Taranaki pour profiter des White Cliffs, les immenses falaises de couches de cendres volcaniques durcies. Plage de sable noir en fait mais falaises ocre, bien impressionnantes. Observations des dépôts et du trait de côte et explications rapides de nos GO.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons également fait la connaissance d’une charmante petite grenouille que nous avons baptisée Kermit-Richard ! Direction ensuite les grottes de Waitomo ! Malheureusement une fois de plus, malgré le côté intéressant de la sortie (ou plutôt de l’entrée dans les caves (lol)), cette visite était trop touristique. Nos GO ont alors dû jouer... les professeurs pour nous donner des renseignements et explications en plus pour rentrer dans le cadre universitaire de notre voyage. Une chose remarquable en Nouvelle-Zélande, je citerais M. JOST : « chaque parcelle, chaque arbre, chaque rocher remarquable est « marqué » et « valorisé » sinon payant... ». La Nouvelle-Zélande est bel et bien un pays touristique ! Arrivée à Auckland à 18h après 416 km de route depuis New Plymouth. Ce soir, Vincent et moi, travaillons notre «exposé surprise» de Journal de bord que les professeurs nous ont imposé aujourd’hui pour présenter demain (pas lol). Oui, nous n’avons qu’une nuit pour préparer cet exposé. Qu’importe ! Nous sommes des étudiants, mais surtout des historiens ! « A cœur vaillant rien d’impossible » ! ​

Jour 9 : Auckland, 21 avril 2013.

 

Levé tôt aujourd’hui pour la présentation de trois exposés : « l’urbanisation d’Auckland », suivi des « Relations avec les Maoris », pour finir sur notre exposé présentant le « Journal de voyage » (donc le voyage). Mais aujourd’hui c’est la dernière journée en Nouvelle-Zélande donc... journée libre ! Je pense qu’il n’y a rien à redire sur ça. En revanche, la nuit venue nous sommes restés au port d’Auckland pour se faire un repas de groupe dans un« pub » pour marquer le coup ! Retour à Tahiti demain, avec un petit pincement au cœur pour certains car c’était vraiment un voyage extraordinaire ! ​​​​

 

Jour 10 : Auckland, 22 avril 2013.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​

 

Ca y est, l’aventure est finie et nous rentrons vers Tahiti. Aéroport d’Auckland, puis aéroport de Faa’a. Première chose frappante en arrivant : la chaleur ! Mon Dieu que ç’est dur le décalage thermique ! Tout le monde est bien rentré et de manière générale, tout le monde a beaucoup apprécié le voyage. ​

10 jours pour près de 2000 km !
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